Le blog de cmontessuit

Séjournant dans le Champsaur pour une semaine de randonnée pédestre, je profite d'une pause dans le programme de randos pour m'offrir une petite sortie cyclo de 160 km avec 7 cols au programme : col de Moissière, col de la Sentinelle, col de Manse, col du Noyer, col de Rioupes, col du Festre et Collet d'Ancelle... des cols sans difficulté majeure, à l'exception du col du Noyer : 7,5 km de montée avec un pourcentage moyen de 8,2 et un maximum de 10,5.
Dénivellation totale : 3200 m

Départ matinal (7 heures 30) pour Nadine, Véronique, Yves, Alain et moi. Au programme : le col du Corbier.
Ascension de Châtillon au train, pas question de brûler trop tôt ses cartouches, la journée commence à peine.
La circulation déjà assez dense entre Marignier et Taninges nous incite à monter par Rond, nous y serons plus tranquilles.
Dans la longue descente entre les Gets et le bas du col du Corbier, il fait plutôt frais... profitons-en, ça ne va pas durer .
L'ascension du Corbier se passe bien pour tout le monde, les écarts au sommet sont très réduits.
Arrivés à Bonnevaux, ma proposition de passer par le col du Grand Taillet pour rejoindre le Pont de Bioge, à ma grande surprise, ne soulève pas un concert de protestations. Nous voilà donc partis dans l'ascension du Grand Taillet dans laquelle Véro commence à avoir un peu de mal (sans doute un début de fringale combiné au fait de n'avoir pas roulé depuis trois semaines). Elle parvient cependant courageusement au sommet à force de volonté.
Le paysage nous récompense de l'effort consenti mais je ne suis pas sûr que Véro soit en mesure d'en profiter.
Il faut enchaîner ensuite avec la montée à La Vernaz, pas vraiment un cadeau non plus. La suite est plus digeste, même si la fermeture de la route après Vailly nous contraints à passer par le col de Terramont.
Un arrêt à Vailly s'impose pour casser une petite croûte à la terrasse d'un bistrot. Le reste n'est plus qu'une formalité, même pour Véro qui a repris du poil de la bête et qui nous impose même une variante pour descendre sur St Jeoire depuis Pouilly .
La journée en chiffres : 113 km et 2475 m de dénivelé.
- Col du Corbier  depuis Seytroux : altitude : 1237  m - dénivellation : 517  m - 6 km d'ascension - % moyen : 8,6 - % maxi : 11,1
- Col du Grand Taillet  depuis Chevenoz : altitude : 1041  m - dénivellation : 316  m - 4,5  km d'ascension - % moyen : 7 - % maxi : 10,2

Itinéraire & Profil du parcours

La pluie de la nuit et du début de matinée a réduit à néant notre projet de parcours par le col du Corbier.
L'activité vélo de la journée se limite donc à une petite boucle en solo à la fin de l'après-midi entre deux averses !
Col de Châtillon par La Côte, Saint-Sigismond par la route de Blanc, les Hauts-Choseaux et retour.
Distance : 30 km - Dénivelé : 700 m

Même parcours qu'hier mais avec d'autres acolytes : René et Jean.
La portion sur les crêtes du Salève est toujours aussi belle, l'arrêt à l'Auberge des Montagnards à La Croisette toujours aussi apprécié, surtout avec les températures caniculaires qui sévissent encore aujourd'hui ! Hélas, le retour sur le plat depuis Reignier est aussi pénible qu'hier dans cette atmosphère étouffante.

Nous ne sommes que 3 ce matin pour l'unique sortie du jour : Jésus, Jacky et moi.
Décidément, ce n'est pas en ce mois d'août 2009 que nous allons exploser les chiffres de participation aux sorties .
Premier échauffement avec la montée à Saint-Laurent, particulièrement agréable à la fraîche, surtout si on pense aux températures qui sont annoncées pour plus tard.
Après Etaux, nous poursuivons la montée au col des Fleuries par Lavillat et Champully, un itinéraire que ni Jésus, ni Jacky ne connaissaient et qu'ils apprécient tous les deux (c'était le parcours de la "Balade de l'Espoir" 2008).
Après la descente en direction de Thorens par La Luaz, voici le plat de "résistance" du jour... c'est le cas de le dire pour une montée au Plateau des Glières : 8 km de montée à un pourcentage moyen proche de 9 %.
Surprise au sommet : nous y retrouvons René qui nous a manqués de peu à Saint-Pierre et qui est monté au col des Fleuries par l'itinéraire habituel, ce qui lui a valu de se retrouver devant nous sans le savoir.

La traversée du plateau sur un chemin non revêtu n'est certes pas la partie la plus agréable du parcours, d'autant que le chemin me semble s'être fortement dégradé depuis l'an dernier et qu'il est devenu très caillouteux.
Une petite pause à l'extrémité du plateau chez Régina pour déguster une tartelette aux myrtilles et nous voilà partis dans la descente sur Petit-Bornand, presque aussi pénible que la montée car la pente y est telle et les lacets si serrés qu'à aucun moment on ne peut lâcher les freins  . Lorsque nous arrivons au niveau du Borne, les crampes dans les mains ne sont pas loin !
Arrivés à la Chapelle des Evaux, nouvelle surprise : c'est le jour de la messe annuelle et à la sortie de celle-ci, une aubade est donnée par quelques musiciens dont l'un est un ami de René, ce qui nous vaut  d'être invités à partager avec les spectateurs présents le kir préparé à cette occasion. Nous n'en abusons cependant pas car la descente sur Saint-Pierre est délicate et sang-froid et vigilance ne sont pas de trop pour la dévaler sans encombres.
Espérons que nous serons un peu plus nombreux samedi et dimanche prochains .
La journée en chiffres : 90 km et 1600 m de dénivelé.