Le blog de cmontessuit

Le brouillard des jours précédents s'étant dissipé, c'est le moment de ressortir le vélo. Alain et Christian B sont du même avis et c'est donc à trois que nous quittons Marignier à 13 heures 30. Ceux qui ne sont pas venus cet après-midi se réserveraient-ils pour l'ouverture officielle de la saison  . J'espère qu'ils n'ont pas l'intention de tout faire exploser demain après-midi .

Quant à nous 3, nous nous contentons de 55 km et 250 m de dénivelé.

Nous voici encore pas moins d'une vingtaine pour cette dernière sortie d'avant-saison du samedi. Décidément, ce mois de février aura été bien propice au vélo... pas sûr que le mois de mars le soit autant .

Après un départ plutôt tranquille par la piste cyclable (enfin presque ...), c'est la première ascension de la Côte d'Hyot pour 2011. Jean-Claude, après avoir rongé son frein pendant la première partie de la montée, émoustillé par le passage en tête de Nadine et Lucie, place une accélération à laquelle bien peu d'entre nous résistent. Le reste de la montée s'effectuant à plus de 20 km/h, il n'est pas très surprenant qu'il n'y ait plus grand-monde dans sa roue en arrivant à Faucigny.

Après un regroupement général, nous poursuivons par Perraz, Loëx et Arthaz. Arrivés à Reignier, ma proposition de rentrer par Moussy, Vuret, Ornex et de nouveau Moussy (mais pas le même !) ne soulève pas d'objections. Je ne suis pas certain que par la suite, certains n'aient pas regretté cet acquiescement bien imprudemment concédé . 

En effet, dans les souvenirs que j'avais gardés de cet itinéraire, cela ne grimpait pas autant et je conçois fort bien que les membres du groupe encore peu affûtés (ce qui est bien naturel fin février...) aient trouvé quelques montées indigestes.

Chacun en vient cependant à bout et la suite du parcours par Eteaux, Saint-Pierre et Pontchy est heureusement plus "cool".

Sur le plat entre Pontchy et Marignier, certains ont un peu de mal à suivre le rythme rapide imprimé par la tête du groupe et sont légèrement distancés. Ils ont alors l'heureuse surprise de voir Jean-Claude revenir à leur rencontre, apportant la preuve qu'on peut d'avoir les moyens de lâcher tout le monde sans pour autant oublier que d'autres peuvent avoir du mal à suivre. 

Bilan de la sortie : 65 km et 900 m de dénivelé, pas mal pour la fin février .

Dix-neuf inscrits pour cette journée raquettes-ski de fond et dix-neuf participants malgré une météo pour le moins maussade. Bravo à tous pour votre persévérance . En partant de chez moi ce matin sous la pluie, je n'aurais pas misé une fortune sur le fait qu'il n'y ait aucune défection... et pourtant, c'est bien le cas.

Partis à treize de Marignier, nous retrouvons sur le parking Yves, Joël et Catherine qui viennent d'arriver. Marianne et Patrice qui sont là depuis la veille nous rejoignent bientôt. Quant à René, il va arriver un peu plus tard dans la matinée.

Au programme des raquettistes, montée au plateau des Auges et au programme des fondeurs, une boucle plus ou moins longue sur les pistes des Glières.

Tout le monde se retrouve pour le repas de midi au chalet "Notre-Dame des Neiges" pour un repas roboratif et unanimement apprécié.

Le départ du chalet pour regagner les voitures s'effectue dans un brouillard très dense et l'aide du GPS s'avère utile pour garder la bonne direction. Heureusement, la visibilité s'améliore rapidement et la fin du parcours essentiellement sur le plat ne présente plus guère de difficulté.

Bilan de la journée pour les raquettistes : 13 km et 580 m de dénivelé. Pour les fondeurs, si vous voulez des chiffres, demandez-les au GPS de Bernard .

La photo ci-dessous est un peu floue, n'en rendez pas le photographe responsable, c'est le brouillard... 

Et voilà, Bernard et moi, nous sommes venus à bout de cette Transjurassienne 2011 .

Cela n'a pas toujours été dans la facilité, notamment en ce qui me concerne. Malgré un parcours réduit à 40 km, l'état de la neige qui "brassait" beaucoup, surtout après le passage de plusieurs centaines de coureurs, un profil nettement plus accidenté que le parcours d'origine (1000 m de D+), tout cela n'a pas concouru à faire de cette course un plaisir permanent mais c'est fait et c'était bien l'objectif principal .

A l'arrivée, nous retrouvons Aimé Lavergnat, arrivé déjà depuis un bout de temps puisqu'il est parti en deuxième ligne et qu'il a réussi selon son habitude un temps canon de 2 h 43 qui le place en troisième position de sa catégorie .

Bref, une superbe épreuve que les organisateurs et les bénévoles jurassiens ont réussi à maintenir malgré des conditions d'enneigement plus que "limite".

Nous ne rêvons déjà que de revenir en 2012 sur le parcours d'origine.

Comment ne pas continuer à rouler avec des conditions climatiques aussi exceptionnelles que celles que nous connaissons actuellement .

Nous nous retrouvons donc à quatre cet après-midi à Marignier : Bernard, Jean, William et moi, pour une petite boucle d'une soixantaine de kilomètres et 600 m de dénivelé.