Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
14 août 2009 5 14 /08 /août /2009 08:02
Petite sortie de reprise aujourd'hui avec Nadine, Yves et René.
Cols de Jambaz, de Terramont, du Feu, des Arces et du Perret.
70 km et 1350 m de dénivelé.


Partager cet article
Repost0
29 juillet 2009 3 29 /07 /juillet /2009 08:20
Je reprends le vélo aujourd'hui après deux semaines d'interruption pour diverses raisons, notamment une semaine de randonnée pédestre dans les Causses, les gorges du Tarn et de la Jonte.
Nous sommes six membres du club à nous lancer dans un périple de deux jours en France, Suisse et Italie : Charly, Jo, Michel, Maurice, Yves et moi. A 5 h 30, Jo, Charly et Michel passent me prendre et nous rallions en voiture Chamonix d'où s'effectue le véritable départ tandis que Michel redescend récupérer Maurice et Yves qui l'attendent au Fayet.
C'est donc à trois que nous attaquons la première difficulté du jour : le col des Montets... si toutefois on peut parler de difficulté car, de bonne heure et à la fraîche, c'est une simple formalité que nous franchissons à bonne allure. Un peu après le passage de la frontière suisse, nous sommes rejoints par Michel, Yves et Maurice et dorénavant, nous allons rouler à cinq, le sixième restant au volant de notre voiture suiveuse.
Deuxième col de la journée : le col de la Forclaz au sommet duquel nous arrivons presque sans nous en être aperçus tant il est court avec une pente régulière et des pourcentages modestes. Au sommet, un petit café et on enchaîne aussitôt avec la superbe descente sur Martigny au milieu des vignes.
Une pause casse-croûte un peu après Martigny et c'est le plat de résistance du jour : le col du Grand Saint-Bernard et ses trente kilomètres de montée qui vont nous conduire à plus de 2400 m d'altitude.
Beaucoup de circulation dans la première partie de l'ascension puisque la route du col et celle du tunnel sont longtemps communes. La partie la plus désagréable de la montée réside dans le franchissement du pare-avalanches de plusieurs kilomètres où le bruit est assourdissant et le stress permanent à cause de tous les véhicules, notamment les camions, qui nous dépassent.
Après que notre itinéraire s'est séparé de celui du tunnel, ça devient beaucoup plus agréable, même si la pente est sévère et le vent de face assez violent jusqu'au sommet, à l'exception de deux ou trois courts passages où nous l'avons dans le dos.
Comme le milieu de journée est largement dépassé, nous décidons de nous arrêter pour manger côté italien dans un restaurant : L'Albergo Italia que nous ne vous recommandons pas si vous passez dans les parages. On nous y sert en effet une assiette de spaghetti bolognese avec laquelle nous ne risquons certes pas l'indigestion et quand nous demandons si l'on peut caresser l'espoir d'avoir un petit supplément, on nous répond qu'il faut commander (et payer bien sûr !) une autre assiette. Nous en restons donc là (ni fromage, ni dessert, ni pourboire bien entendu) et nous finissons notre repas à la voiture avec les restes du casse-croûte du matin !
Un petit café en terrasse quelques lacets au-dessous du col et nous voilà partis dans la descente sur Aoste où nous retrouvons une circulation assez dense jusqu'à La Salle, terme de l'étape du jour.



Après une nuit réparatrice (bien que légèrement perturbée par quelques coups de tonnerre), c'est le départ de la deuxième étape de notre itinéraire avec au programme le col du Petit Saint-Bernard, le Cormet de Roselend et le col des Saisies.
Le Petit Saint-Bernard, si l'on excepte la longueur de la montée, ne pose guère de problème et nous en venons à bout sans trop de difficultés.

La descente sur Bourg-Saint-Maurice est si longue (une trentaine de kilomètres) qu'elle en devient presque fastidieuse et nous serions presque soulagés d'en voir le bout s'il ne coïncidait pas quasiment aussitôt avec l'ascension du Cormet de Roselend, une montée plutôt sévère d'autant que la température qui va en augmentant commence à produire ses effets sur des organismes éprouvés par la succession des efforts.
Hier, ça ne se bousculait pas pour prendre le volant de la voiture suiveuse... il n'en est plus de même maintenant et les candidats ne manquent pas !
Après dix-huit kilomètres d'ascension, nous voilà au sommet du Cormet de Roselend. Il était temps en ce qui me concerne car l'hypoglycémie n'était pas loin.
Dès le début de la descente, nous faisons une halte dans une auberge pour reconstituer des forces qui commencent à être sérieusement entamées. Heureusement, le repas qui nous y servi est nettement plus roboratif que celui de la veille. Nous sommes sur le point de repartir quand nous voyons arriver Jean-Louis, Martine et leurs deux petits-fils qui profitent de cette belle journée d'été.
Pour notre part, il est temps de réenfourcher nos vélos pour poursuivre la descente sur Beaufort et attaquer la dernière difficulté de la journée : le col des Saisies. A l'exception d'un court passage à 11 %, les pourcentages de pente n'y sont pas trop sévères mais la fatigue et la chaleur allant en s'accentuant n'en font toutefois pas une partie de plaisir.
Pour la dernière partie de l'étape, le groupe se scinde en deux parts égales : trois dans la voiture et trois qui poursuivent à vélo pour le faux-plat montant jusqu'à Megève et la descente sur Le Fayet où nous retrouvons les deux véhicules.


Bilan chiffré de ces deux magnifiques journées :
- Première étape : 143 km et 3360 m de dénivelé
- Deuxième étape : 157 km et 3600 m de dénivelé
- Col des Montets depuis Chamonix : altitude : 1461 m - dénivellation : 426 m - 11,7 km d'ascension - % moyen : 3,3 - % maxi : 8,3
- Col de la Forclaz depuis Le Châtelard : altitude : 1536 m - dénivellation : 434 m - 7,5 km d'ascension - % moyen : 5,8 - % maxi : 7,9
- Col du Grand Saint-Bernard depuis Sembrancher : altitude : 2469  m - dénivellation : 1752 m - 30,6 km d'ascension - % moyen : 5,7 - % maxi : 9,7
- Col du Petit Saint-Bernard depuis Pré-Saint-Didier : altitude : 2188  m - dénivellation : 1184  m - 23,5 km d'ascension - % moyen : 5,0  - % maxi :7,1
- Cormet de Roselend depuis Bourg-Saint-Maurice : altitude : 1967 m - dénivellation : 1154 m - 19,3 km d'ascension - % moyen : 6,0 - % maxi : 8,9
- Col des Saisies : altitude : 1657 m - dénivellation : 957 m - 15  km d'ascension - % moyen : 6,4 - % maxi : 11,1
Partager cet article
Repost0
12 juillet 2009 7 12 /07 /juillet /2009 16:00
Programme chargé aujourd'hui : montée à Petit-Bornand par la Chapelle des Evaux, col de la Croix-Fry et col de la Colombière ... et contrairement à ce qu'on pourrait penser, la première côte n'est pas la moins dure des trois.
D'ailleurs, nous ne sommes que trois (Jean-Pierre, Jean-Claude et moi) à décider de ne pas l'escamoter (le reste du groupe jugeant que, compte tenu de la suite du programme, il ne serait pas raisonnable de brûler ses cartouches prématurément).
Lorsque je rejoins avec mes deux compagnons la D 12 à Termine, nous avons un léger doute : les autres sont-ils devant (cela paraît logique) ou, retardés peut-être par une crevaison, sont-ils derrière nous . Nous tergiversons quelque peu avant de nous décider à poursuivre, espérant les retrouver à St Jean de Sixt. C'est ce qui se passe en effet et voilà le groupe de dix reconstitué pour engager la descente sur Thônes.
La montée à la Croix-Fry ne pose guère de problème à qui que ce soit et au sommet, les écarts ne sont pas très importants.
J'effectue la montée au Chinaillon en compagnie de Jean-Pierre et de Jean-Claude et dès les première rampes qui succèdent à la traversée du Chinaillon, je les laisse partir, ça va trop vite pour moi. Peu après, je vois une fusée revenir sur moi, c'est Gilles C dont je me garde bien de prendre la roue (j'en serais d'ailleurs incapable ) et je continue à mon rythme, soucieux de ne pas exploser par la suite.
Au col, les écarts, bien qu'un peu plus importants qu'à la Croix-Fry, demeurent très raisonnables.
Dans la descente entre Le Reposoir et Scionzier, nous devons nous arrêter à deux reprises car Jean souffre de crampes.
Avec l'aide de Jean-Pierre qui fait étalage de qualités insoupçonnées de masseur, tout rentre très vite dans l'ordre.
Bilan de la sortie : une centaine de kilomètres et 2200 m de dénivelé.
Album photos

Partager cet article
Repost0
11 juillet 2009 6 11 /07 /juillet /2009 19:47
Trois participants au départ de Marignier ce matin : Elisabeth, Jérôme et moi (Jean était inscrit lui aussi mais il a pris froid et a dû annuler).
Direction : l'altiport de Megève, point de départ du circuit d'aujourd'hui.
Il fait plutôt frisquet au départ (10 °) ... heureusement, ça monte tout de suite et nos organismes atteignent rapidement leur température de croisière.
La montée au col de Véry est longue mais régulière et pas trop pentue. Notre groupe de 3 l'avale donc sans coup férir.
Un premier passage devant le refuge de la Croix de Pierre et c'est la longue descente en direction de Hauteluce qui commence. Avant d'arriver à Hauteluce, nous rejoignons la route qui monte au col du Joly et nous l'empruntons jusqu'au col. Dans la montée, la transmission du vélo de Jérôme fait un boucan d'enfer, ce qui nous fait craindre qu'elle ne lâche avant la fin du parcours.
Après le col du Joly, l'itinéraire se poursuit par un sentier à travers les pâturages. Hélas, le terrain labouré par le passage des vaches ou la raideur de la pente à certains endroits nous empêchent de tout faire sur le vélo.
Et puis, ce qui devait arriver arrive... la chaîne de Jérôme cède, confirmant les craintes que nous éprouvions depuis quelque temps. Heureusement, Jérôme a tout ce qu'il faut pour réparer, de sorte qu'après une pause réparation d'un petit quart d'heure, nous voilà repartis, sur le vélo qui plus est, puisque le terrain redevient relativement roulant.
Nous parvenons bientôt à la Croix de Pierre, toute proche du refuge du même nom où nous reconstituons des forces sérieusement entamées, sous un soleil d'abord timide mais qui s'enhardit de plus en plus.
Nous pouvons nous permettre une longue pause au refuge puisque dorénavant, l'essentiel est accompli. Il ne nous reste plus qu'à regagner l'altiport par un parcours sensiblement différent de celui de montée.
La journée en chiffres : 36 km et 1500 m de dénivelé.

Partager cet article
Repost0
10 juillet 2009 5 10 /07 /juillet /2009 16:37
Circuit VTT dans le Val d'Arly aujourd'hui avec Jérôme, un Lyonnais dont j'ai fait la connaissance sur le forum Utagawa et qui passe une semaine de vacances à Praz-sur-Arly.
Distance : 36 km - Dénivelé : 1700 m.
Partager cet article
Repost0
9 juillet 2009 4 09 /07 /juillet /2009 19:28
Sortie en solo aujourd'hui : Cormand - St Jeoire - Col de Jambaz - Bellevaux - Vailly - La Vernaz - Pont de Bioge - Vacheresse - Bonnevaux - Col du Corbier - St Jean d'Aulps - La Côte d'Arbroz- Col de l'Encrenaz - Rond - Taninges - Châtillon - 110 km - D+ : 2480 m.
- Col du Corbier : altitude : 1237 m - dénivellation : 407 m - 5,7 km d'ascension - % moyen : 7,1 - % maxi : 10,3
- Col de l'Encrenaz : altitude : 1432 m - dénivellation : 502 m - 6 km d'ascension - % moyen : 8,4 - % maxi : 10,8
Partager cet article
Repost0
6 juillet 2009 1 06 /07 /juillet /2009 19:53
Totaux du mois de juin  : 1670 km et 27 805 m de D+
Depuis le début 2009 : 7018 km et 96 620 m de D+
Partager cet article
Repost0
6 juillet 2009 1 06 /07 /juillet /2009 08:03
Une seule ascension au programme d'aujourd'hui : celle du col de la Madeleine, tandis que ceux qui n'ont pas gravi le Mont Cenis hier vont l'escalader aujourd'hui.
Comme le transfert des voitures à la Chambre pose un problème compte tenu du faible effectif du groupe 1, nous avons abandonné l'idée de descendre à la Chambre à vélo et c'est donc en voitures que nous rallions le pied du col de la Madeleine.
Dès les premières rampes, la pente est soutenue et quelques paires de jambes éprouvées par le Mont Cenis et l'Iseran ont un peu de mal à tourner . Je fais un arrêt dans la première partie de l'ascension pour prendre quelques photos et repars donc en dernière position, puis je remonte petit à petit sur les membres du groupe disséminés tout au long de la montée. Ayant rejoint Michel, Charly, René et Jo, je reste avec eux pour la suite de l'ascension.
Quelques passages sont plutôt sévères, avec un pourcentage qui atteint les 12,5 % par endroits.
Nous traversons Saint-François-Longchamp où a lieu une compétition de Trial-VTT. Dorénavant, la pente est plus régulière et moins rude et ce sera ainsi jusqu'au sommet.
La température au sommet est sensiblement plus douce que la veille à l'Iseran et le vent moins fort (il est vrai que ce n'est pas du tout la même altitude !), ce qui nous permet d'attendre les derniers sans être frigorifiés.
Une petite mousse au sommet avec Joël, Roger et Charly et, après une longue et belle descente, nous rallions la Chambre où nous sommes rejoints un peu après par le groupe du Mont Cenis et où nous pique-niquons sous un soleil qui commence à plomber sérieusement. Heureusement, un jardin public ombragé nous permet d'atténuer un peu les ardeurs de l'astre d'or.
Il est temps de regagner la Haute-Savoie après ce week-end réussi à tous les égards : trois cols gravis (deux pour certains), un temps agréable si l'on excepte l'averse de samedi, un hébergement et une nourriture d'excellente qualité, il faudrait être difficile pour ne pas être satisfait .
La journée en chiffres :
- Col de la Madeleine : altitude : 1993 m - dénivellation : 1520 m - 19,8 km d'ascension - % moyen : 7,7 - % maxi : 12,5

Album photos du week-end
Photos de Jean-Claude
Partager cet article
Repost0
5 juillet 2009 7 05 /07 /juillet /2009 20:46
Première journée de notre séjour à Aussois : au programme, col du Mont-Cenis et col de l'Iseran.
Il fait grand beau quand nous quittons le fort Marie-Christine... profitons-en : si on en croit la météo, ça risque de ne pas durer toute la journée.
Sur les conseils d'un tenancier de bar rencontré la veille à Aussois, nous nous engageons sur un chemin de terre afin d'éviter la portion de route fermée entre Aussois et Termignon. Cette petite variante s'avère plus longue et plus désagréable que prévu. Nous ne sommes pas mécontents de retrouver la route... et nous nous apercevons qu'il aurait suffi de mettre pied à terre sur quelques mètres pour franchir cette zone. Les quolibets du genre "C'est bien une variante de vététiste !" ont sans doute fusé mais je ne les ai pas entendus, ayant pris les devants par précaution.
Nous remontons la vallée de l'Arc jusqu'à Lanslebourg où commence véritablement l'ascension du Mont Cenis. La pente est raisonnable et la chaussée excellente, de sorte que c'est à une allure soutenue que nous atteignons le col et que nous nous apercevons que les premiers arrivés ont poursuivi en direction du lac, ce que quelques-uns ne vont pas manquer de regretter tout à l'heure dans l'ascension de l'Iseran !
Plus prudemment, nous choisissons de ne pas poursuivre au-delà du col et nous entamons la descente vers Lanslevillard. Arrivés au bas de celle-ci, le cheminement reprend sur les bords de l'Arc vers Bessans et Bonneval où il faut cette fois se frotter à une ascension autrement plus sévère : celle de l'Iseran.
Je ne me sens pas en très grande forme, mes vertèbres lombaires me taquinent un peu et je fais l'accordéon derrière Michel, Jo et Roger, revenant un peu sur eux quand ils lèvent le pied, décrochant dès qu'ils accélèrent. C'est alors que l'aphorisme de Pierre Dac m'apparaît dans toute sa lumineuse évidence : "Il est idiot de monter une côte à bicyclette quand il suffit de se retourner pour la descendre."
Je poursuis cependant et parviens tant bien que mal au sommet.
La température plutôt fraîche à cette altitude et le vent qui augmente empêchent un regroupement général au sommet et c'est en ordre dispersé que la descente s'effectue vers Bonneval où est prévu le pique-nique.
Le copieux repas froid préparé par le personnel du fort Marie-Christine absorbé, il est temps de repartir d'autant que la pluie menace. En effet, une averse contraint notre petit groupe à s'abriter quelques minutes dans une ruine dont le toit, fort heureusement, ne s'est pas encore effondré. Jeannot, quant à lui, reste au bord de la route, sous un peuplier, à attendre l'arrivée fort hypothétique de Marie-Claude avec la voiture. Attente vaine d'ailleurs, si bien que Jeannot repart avec nous dès que la pluie faiblit quelque peu.
Arrivés à Sollières, notre groupe se scinde en deux parties, la majorité rentrant sur Aussois par la route la plus courte. A trois (Jo, Michel et moi), nous choisissons de poursuivre la descente vers Modane pour remonter par la petite route des forts que nous empruntons au niveau d'Avrieux, route fort sympathique d'ailleurs mais la pluie qui se remet à tomber nous empêche de l'apprécier à sa juste valeur, d'autant que l'averse redouble d'intensité à mesure que nous montons. C'est sous une pluie battante et sous l'orage que nous rallions le fort Marie-Christine où nous parvenons bien dégoulinants.
Bilan chiffré de la journée
- 130 km et 2970 m de dénivelé
- Col du Mont Cenis depuis Lanslebourg : altitude : 2081 m - dénivellation : 682 m - 9,8 km d'ascension - % moyen : 6,9 - % maxi : 10,6
- Col de l'Iseran depuis Bonneval-sur-Arc : altitude : 2764 m - dénivellation : 977 m - 13,4 km d'ascension - % moyen : 7,3 - % maxi : 11

Album photos du week-end
Photos de Jean-Claude
Partager cet article
Repost0
30 juin 2009 2 30 /06 /juin /2009 19:40
Nous sommes quatre au départ de Marignier ce matin (Véro, Charly, Jo et moi). Au programme : la sortie 4 de dimanche dernier mais en sens inverse (Joux Verte puis Joux Plane).
Le col de Châtillon est avalé sur un rythme régulier mais modéré (il ne s'agit pas de partir pied au plancher compte tenu de la suite des réjouissances).
Arrivés à Taninges, je demande si on monte aux Gets par Rond. La réponse sans nuances de Charly (Ah non, pas ça !) coupe court à toute discussion. C'est donc par la D 902 que nous gagnons les Gets puis Morzine où les choses sérieuses commencent : l'ascension du col de la Joux Verte. Les premiers kilomètres jusqu'aux Lindarets sont assez pentus. Ensuite, ça se calme sauf dans le dernier kilomètre où le pourcentage s'accentue de nouveau.
Très peu d'écarts au sommet. Une pause au bistrot du col nous permet de tenter de convaincre Véro qu'une petite mousse n'a jamais fait de mal à un cycliste et c'est la descente sur Morzine avant d'attaquer Joux-Plane. Dans le dernier kilomètre, Véro dépose littéralement Charly qui frôle l'hypoglycémie . Quant à moi, j'ai un peu fait l'élastique derrière Jo avant de décrocher franchement avant le col.
Il est temps de se restaurer un peu, ce que nous faisons au col, chez Rolande. Véro refuse catégoriquement, cette fois, d'accompagner son omelette d'une bière et se contente d'une carafe d'eau .

La descente et le retour sur Marignier n'auraient dû être qu'une formalité si je n'avais trouvé le moyen, au-dessus de Samoëns, à l'arrêt, de basculer par-dessus une barrière. Heureusement, derrière, un pré accueillant me tendait les bras .
Finalement : quatre cols dans la journée (Joux Verte, Joux Plane et Châtillon 2 fois). Evidemment, ce ne sont pas les 8 cols de l'Ardéchoise mais ce ne sont pas les mêmes cols non plus .
La journée en chiffres : 93 km et 2450 m de dénivelé
- Joux Verte : 15,2 km d'ascension - 875 m de dénivelé - % moyen : 5,8 - % maxi : 8,9
- Joux Plane : 10,9 km d'ascension - 711 m de dénivelé - % moyen : 6,5 - % maxi : 11,1
Partager cet article
Repost0