Départ le vendredi 18 septembre en milieu d'après-midi pour les Monts du Forez (le col du Béal plus exactement) où se déroule notre traditionnel week-end annuel de VTT.
Laurent et Marina d'une part, Patrice et Marianne de l'autre, ont déjà pris la route dans la matinée. Le reste de la troupe prend donc place dans la voiture de Franco et dans le minibus de
Thyez.
L'arrivée au col du Béal, dans le gîte qui constitue l'un des deux seuls bâtiments du col, s'effectue aux alentours de 19 heures, c'est-à-dire pile à l'heure de l'apéro autour duquel nous nous
rassemblons après avoir déchargé les bagages.
Il souffle un vent assez violent et plutôt froid, ce qui ne laisse pas de nous
inquiéter un peu dans la perspective de la journée de demain.
Heureusement, le lendemain matin, le vent est un peu tombé. En revanche, à peine avons-nous sorti les vélos qu'une petite pluie fine se met à tomber qui incite certains à se demander s'il est bien
raisonnable de sortir dans ces conditions.
Quant à Patrice, il se demande si son genou récemment blessé va tenir le coup, même avec la pommade qu'il lui a généreusement appliquée.
Ce n'est pas le moment de laisser le doute s'insinuer dans les esprits et les préparatifs de départ se poursuivent de sorte qu'à 8 h 30, chacun des huit vététistes enfourche son destrier, prêt à
aller combattre les moulins à vent !
Pendant ce temps, celles qui ne font pas de vélo finissent de de préparer pour une randonnée pédestre.
Nous voilà donc partis pour une première boucle au nord du col du Béal. Par chance, la pluie, loin de redoubler, a plutôt tendance à faiblir et finit même assez rapidement par cesser complètement
tandis que le ciel s'éclaircit, laissant même apparaître quelques portions de bleu.
Une bonne partie de l'itinéraire de retour sur le col du Béal se déroule en forêt
et l'appel des champignons est trop fort, surtout pour Bernard et Jérôme qui remplissent leur sac à dos de bolets qui vont agrémenter fort à propos l'ordinaire du repas de ce soir.
Nous décidons comme prévu, compte tenu des conditions météo incertaines, de rallier le gîte pour y prendre le pique-nique et nous y retrouvons nos marcheuses qui n'ont pas trouvé de bolets, elles,
mais qui comptent bien se rattraper cet après-midi.
Après un court intermède alimentaire, nous repartons avec un groupe amputé de deux unités : Patrice qui craint, s'il insiste, que son genou se mette en grève demain matin, et Martine qui tousse
beaucoup et qui juge plus raisonnable de s'en tenir là pour aujourd'hui.
C'est donc à six que nous repartons pour une deuxième boucle au sud du col du Béal. Tout au long de l'après-midi, des nuages plus ou moins menaçants nous font craindre l'imminence d'une forte
averse. Par bonheur, il n'en est rien et c'est parfaitement secs que nous rallions notre refuge après une longue montée à travers le paysage caractéristique des Hautes Chaumes jusqu'à la station de
communications militaires de Pierre-sur-Haute, à 1634 m d'altitude.
Jean, qui sort de trois semaines sans rouler à cause d'un trekking dans les
montagnes marocaines, a bien tendance à trouver un peu indigestes ces longues montées mais, à force de volonté, il en vient à bout.
Nos chercheuses de champignons nous rejoignent peu après, en possession, elles aussi, d'une cueillette très fructueuse de bolets que nous préparons aussitôt avant que nos cuisiniers : Geneviève et
Jérôme notamment, les accomodent avec force ail et persil, pendant que le reste du groupe sacrifie à la sympathique coutume de l'apéro agrémenté de cakes salés.
Un repas copieusement arrosé et une nuit de sommeil plus tard, nous sommes à
nouveau huit à repartir pour une nouvelle journée de VTT. Le genou de Patrice, bien requinqué par une après-midi et une nuit de repos, est prêt à rendre les services que son propriétaire
attend de lui. Quant à Martine, elle se sent tout à fait prête à remettre ça.
Le départ de la boucle d'aujourd'hui est prévu à Chalmazel que nous allons rallier en voitures après une longue descente. Il y a de nombreux bancs de brouillard aujourd'hui sur les Hautes Chaumes
et le hasard qui fait que nous avons choisi d'effectuer la boucle du dimanche à des altitudes inférieures à celle du samedi, est donc plutôt le bienvenu.
La première partie de l'itinéraire, après une courte montée, présente un profil descendant jusqu'à Sail-sous-Couzan qui présente la triple particularité de posséder un château médiéval dont les
parties les plus anciennes datent du XIème siècle, de produire une eau minérale réputée, et enfin, d'être le village natal d'Aimé Jacquet,entraîneur de l'équipe de France de football lors de la
coupe du monde victorieuse de 1998 !
La montée qui succède à cette longue descente est sévère puisque, partant de 450 m
d'altitude, elle nous amène aux environs de 1000 m, au col de la Croix des Quatre Jambes, avec par endroits, des pourcentages atteignant les 18 % !
C'est le lieu que nous choisissons pour y consommer notre pique-nique, malheureusement vite interrompu par quelques gouttes de pluie, d'abord éparses, puis de plus en plus serrées, au point qu'il
nous faut rapidement reprendre nos vélos et rallier Chalmazel par l'itinéraire le plus court possible, réduisant d'une dizaine de kilomètres le parcours initialement prévu.
Le retour au col du Béal a donc lieu en début d'après-midi et nous y attendons nos marcheuses qui ont fait du tourisme (nous nous sommes d'ailleurs sans doute manqué de peu au château de Couzan où
nous nous trouvions presque à la même heure).
Bilan chiffré du week-end :
- Samedi : 65 km et 1550 m de dénivelé
- Dimanche : 35 km et 1050 m de dénivelé
Album photos
Itinéraire et profil de la sortie du samedi
Itinéraire et profil de la sortie du dimanche