Le blog de cmontessuit

Après une série d'annulations en cascade, nous voilà une trentaine seulement ce matin pour le tour du Léman alors qu'il y avait une cinquantaine d'inscrits dimanche dernier pour la même sortie que nous avions dû annuler en raison du temps trop incertain. Tant pis, les absents vont avoir tort puisque les conditions sont cette fois tout à fait idéales. Si nous n'avons pas la quantité, du moins allons-nous avoir la qualité... n'est-ce-pas les participants d'aujourd'hui .
Une minorité (William, Jean, Alain, Sébastien, Guy et moi) part à vélo de Marignier tandis que le gros du peloton se rend en voitures à Excenevex pour y prendre le départ.
Après une traversée de Genève toujours un peu pénible, notamment à cause des nombreux feux rouges, c'est parti pour le tour du Léman proprement dit que nous engageons à une allure soutenue ... au point qu'on pourrait presque se demander si tout le monde a jeté un coup d'oeil avant de partir au profil du retour .
Arrivés à Morges, nous attendons assez longtemps les autres groupes pour le casse-croûte et ça repart jusqu'à Villeneuve où est prévu le pique-nique.
Dûment sustentés en solide et liquide, voilà le moment venu d'attaquer le retour sur Marignier. Entre St Gingolph et Thonon, un TGV constitué de Véronique, Jocelyne et René nous rejoint puis nous dépasse. Heureusement, William qui n'a pas oublié que nous rentrons par le col de Jambaz, a la sagesse de ne pas prendre les roues. Seul Alain commet l'erreur de s'accrocher à ce convoi au risque de le payer un peu plus tard lorsqu'il faudra retrouver un profil ascendant.
A Thonon, le groupe de six est reconstitué et nous quittons l'itinéraire du tour du lac pour prendre la direction d'Armoy, Bellevaux, col de Jambaz.
La montée, pour n'être pas très raide, s'avère cependant légèrement indigeste pour certains. Ce n'est certes pas le cas de Sébastien qui se sent pousser des ailes à mesure que la route s'élève. Tout ceci ne nous empêche toutefois pas d'atteindre sans coup férir le col de Jambaz après une pause à Bellevaux pour déguster une mousse dont nous apercevions la buée sur le verre bien avant d'y être arrivés .
Le reste n'est plus qu'une formalité et même la courte averse que nous essuyons en passant au Giffre ne jette pas la moindre ombre sur cette journée parfaitement réussie.
Il faut dire que le groupe de six que nous formions a prouvé un esprit de groupe et une solidarité exemplaires, sachant lever le pied quand l'un de nous était momentanément en difficulté. Ça a été un vrai plaisir de rouler ensemble tout au long de cette longue journée. J'espère qu'il en a été de même dans les autres groupes.
Quant à moi, les inquiétudes que je nourrissais sur mes capacités à tenir le rythme au lendemain d'un parcours assez physique à VTT la veille ne se sont pas confirmées et, même s'il m'est arrivé le matin d'être un peu juste dans certaines côtes avalées à vive allure, plus les kilomètres passaient et mieux les jambes tournaient . J'espère bien poursuivre sur cette lancée à l'Ardéchoise.
Bilan de cette magnifique journée : 220 km et 1450 m de dénivelé.


 

Départ à 9 heures ce matin pour éviter d'effectuer les plus grosses montées au plus chaud de la journée.
Participants : Véronique, Jo, Yves, Maurice et moi.
Première montée de la journée : les Evaux. Yves la "gère" un peu en arrière du groupe mais on ne se fait pas de souci pour lui... d'ailleurs, à Petit Bornand, le voilà de retour !
De Saint Jean de Sixt, descente sur Thônes par les petites routes (celles que nous aurions dû emprunter dans l'autre sens lors de la journée Lac d'Annecy du 3 mai ). A l'arrivée sur Thônes, du gravillon fraîchement déposé pour la réparation de la route cause quelques frayeurs à Véro (si on en juge par les petits cris que nous l'entendons pousser ).

Dans la montée du col du Marais, premier incident : le chariot de selle d'Yves se desserre. Et les voilà à 3 (Yves, Jo et Maurice) à jouer les mécaniciens sous l'oeil et les paroles ironiques de Véro (qui ne perd rien pour attendre).
Après plusieurs tentatives infructueuses, voilà le chariot remis en place et ça repart.
Bientôt se profile le col de la Forclaz de Montmin, plus grosse difficulté de la journée (8,5 km d'ascension - 8 % de pente moyenne et 13 % de pente maxi). Chacun monte à son rythme, une courte pause à Montmin pour un regroupement général et nous voilà en haut... pas donnée tout de même, cette côte .
Et là, c'est un panorama féérique qui s'offre à nous avec les eaux du lac d'un vert-bleu presque irréel.

Bon, c'est bien joli tout ça mais il faudrait voir à se restaurer quelque peu. Une assiette montagnarde en terrasse accompagnée d'une mousse feront l'affaire. Nous avons même la chance d'assister au départ d'une aile volante depuis le plan incliné installé au bord de la terrasse du restau.

Retour par la voie romaine de Nâves et la montée au col des Fleuries par La Luaz. Arrivés un peu au-dessous du col, un bruit d'explosion nous fait sursauter : c'est le pneu d'Yves qui a rendu l'âme (décidément, ça n'est pas son jour).
Je récupère une voiture à Saint-Pierre et je remonte le chercher pendant que le reste du groupe rentre sur Marignier.
Ces petits incidents sans gravité n'ont cependant pas réussi à nous gâcher cette superbe journée.
Bilan de la journée : 140 km et 2300 m de dénivelé.
Album photos

Totaux du mois de mai : 1496 km et 26500 m de D+
Depuis le début 2009 : 5348 km et 68800 m de D+