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29 juin 2009 1 29 /06 /juin /2009 13:38
Le week-end commence par l'arrosage du camping-car flambant neuf de Patrice et Marianne qui nous ont précédés à Champagnole. On propose de le baptiser en projetant une bouteille de champagne contre la carrosserie mais Patrice n'est pas d'accord. Dommage .
Après le repas du soir au café de la gare, tandis que la majorité d'entre nous décide de rentrer sagement se coucher, un petit groupe préfère entamer une tournée des bars de Champagnole (je ne citerai pas de noms pour ne pas attirer sur eux les foudres de leurs épouses ). Tout compte fait, la tournée se limite à un seul bar et après une excellente nuit à l'hôtel de la Londaine, nous voilà tous réunis sur le parking devant l'hôtel, direction la gare de Champagnole pour prendre le train qui nous emmène à Saint-Laurent-en-Grandvaux tandis que nos vélos s'y rendent sans leurs propriétaires, acheminés par sept semi-remorques.
Quelques-uns sont bien un peu inquiets à l'idée de s'embarquer pour un parcours de 82 km et envisageraient volontiers de se rabattre sur le 65 mais l'examen du profil du parcours et l'annonce du dénivelé total (1050 m annoncés) dissipent les hésitations et l'optimisme l'emporte une fois de plus.
Les deux premiers kilomètres sont assez pénibles car le terrain est gras (pour ne pas dire boueux), les chemins sont étroits et il faut fréquemment mettre pied à terre à cause des bouchons. Une fois la bifurcation avec le parours de 65 km atteinte, ça va beaucoup mieux et la moyenne remonte très nettement.
Les ravitaillements sont "top niveau", tant en quantité qu'en qualité et grâce  aussi aux bénévoles déguisés chaque fois selon un thème différent (la marine, la Polynésie, les jeux de cartes...), au point qu'il est parfois difficile d'en extraire Franco et Bernard, engagés dans de grandes discussions avec nos hôtes (et surtout hôtesses ) d'un jour. Heureusement, la trompe que Jérôme a installée sur son VTT permet de rameuter la troupe quand la pause se prolonge trop longtemps.
Finalement, bien qu'une distance de 82 km ne soit guère courante à VTT, chacun parvient à bon port, Bruno se contente de gérer à son rythme les vingt derniers kilomètres, Jean et Franco se sentent de mieux en mieux à mesure qu'on se rapproche de Champagnole. Quant à Jérôme et Claude, ils continuent à nous enrhumer dans chaque descente un peu prononcée. De surcroît, les averses annoncées pour la fin de journée ont l'excellente idée de se faire attendre un peu et ne nous arroseront que sur la route du retour. La "mousse" à l'arrivée est unaniment appréciée, de même que le Cerdon mis au frais dans le camping-car par Patrice et Marianne.
Bref, un week-end très réussi. On en redemande.. mais pour cela, il faudra attendre le week-end des 19 et 20 septembre dans les Monts du Forez. En attendant, pour entretenir la forme, il y a les journées des 11 juillet et 22 août.
Les chiffres du jour : 82 km et 1250 m de dénivelé... tout compte fait, 82 km, ça n'est pas la mer à boire .


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29 juin 2009 1 29 /06 /juin /2009 08:09

11 au départ, ce dimanche 28 juin pour la grosse sortie de ce jour.

Passage de Châtillon, remontée un peu fraîche à travers des résidus de bancs de brouillard, de la vallée du Giffre vers Samoëns.

Attaque du premier gros morceau : Joux-Plane, petite variante : on passe par Chantemerle. On n’a pas voulu vexer Pascal, on ne l’a pas doublé tout de suite.

Arrivée au col vers 9h10, en moins de 10 minutes tout le groupe est reformé.

Descente sur Morzine, en compagnie de « La Traviata », toujours Pascal (un morceau de Michaël Jackson aussi, actualité oblige). Jean nous quitte à Morzine, on poursuit donc à 10.

Les jambes sont nettement plus lourdes. Vers 11h, l’arrivée se fait en ordre dispersé, on est loin d’être seuls au sommet, une myriade de vététistes effectue une boucle dans le secteur (ce sont les participants à la Pass-Portes du Soleil).

Descente sur les Lindarets, tout le monde pense déjà avec appréhension à la remontée sur Les Gets et Châtillon. Les Gets ça passe, regroupement, Gilles comme d’habitude exemplaire de persévérance est applaudi.

Descente canon sur Taninges, vers 13h passage du col de Chatillon, qui comme souvent est finalement le plus dur de la journée.

 

Jean-Claude

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23 juin 2009 2 23 /06 /juin /2009 09:42
Brevet cyclo en Reblochonnie

Thônes le 21 juin 7h30, 9 degrés..
Une belle journée d'été s'annonce ...sûrement ailleurs qu'à Thônes où le ciel chargé de nuages nous promet  une belle journée d’auThônes.
Qu'importe. Vaillants et volontaires, la chaleur de l'ambiance du groupe UCTM disperse les doutes et  nous fait oublier la chair de poule.
Nous nous engageons vers la côte de la Vacherie pour une montée éponyme.
Très vite, après le Plan de la chapelle, nos muscles semblent comme chauffés au baume du tigre.
De quoi maintenir une température constante pour certains cuissards troués.
Jackie, régional de l'étape nous conseille de tout mettre à gauche. Mais tout est déjà à gauche !
Les UCTM font un festival de descente, la courte remontée vers Petit Bornand est l'occasion pour Lucie de faire exploser le groupe des cyclo d’ailleurs, peu habitués à voir une fille relancer.
Regroupement au ravito Reblochon de Vougy, sous le soleil. Oui, il y a eu du soleil à Vougy le 21 juin 2009.
Qui passe par Romme ? Pokemon et Jean-Claude qui portait exceptionnellement un casque vissé (je pèse mes mots) sur la tête.
Montée à Colombière sans souci, froid au sommet. Remontée à St Jean. 2ème ravito avec Reblochon à volonté.
Démarrage vers le col de la Croix Fry avec les jambes lourdes et lutte sans merci entre Pascal et Alain. Froid au sommet.
Jo est déjà à l'embranchement de Manigod pour nous indiquer la route des saucisses.
A l'assaut du col de Plan Bois, la déclivité justifierait qu'on s'encorde et qu'on mette la chaîne sur le pneu, "tout à gauche".
Mais la perspective du ravito saucisses fait mieux qu'une dosette « coup de fouet ».
Quel bonheur ! Accueil à la ferme extraordinaire avec les fameuses saucisses cuites...comme nous. Et avec aussi du reblochon.
Retour à Thônes pour recueillir le prix du club le plus représenté.
Une belle cloche Devouassoud à voir au local du club.
On reviendra l'an prochain pour un enchaînement col des Aravis et col de la Forclaz et …reblochon bien sûr..

Pascal

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22 juin 2009 1 22 /06 /juin /2009 21:20
Un petit détail que j'ai oublié de mentionner mais qui a son importance : j'ai observé qu'il y avait beaucoup moins de déchets jetés au bord de la route (emballages de barres énergétiques, tubes vides...) que les années précédentes.
Cela fait plaisir de voir que les efforts de sensibilisation à l'environnement que les organisateurs effectuent depuis quelque temps commencent à porter leurs fruits.
Encore un petit effort et les routes seront "nickel" après le passage des cyclos.
Je précise qu'en quatre jours, je n'ai pas vu un seul des mes compagnons de l'U.C.T.M. jeter quoi que ce soit. Bravo, les gars, pour votre civisme .
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21 juin 2009 7 21 /06 /juin /2009 20:30
Important changement de temps ce matin : il souffle un vent du nord plutôt glacial lorsque nous quittons le col d'Aizac où nous avons passé la nuit pour remonter vers Saint-Félicien. Le beau-père de William est venu nous rejoindre à vélo et il va effectuer avec nous une grande partie de cette ultime étape.
Un petit col en guise d'échauffement, le col de la Moucheyre, puis il faut nous colleter à la principale difficulté du jour : le col de la Baricaude avec ses 14 km d'ascension à 5,5 % de moyenne. Comme nous sommes arrivés quelque peu frigorifiés à Burzet, nous ne sommes pas mécontents d'attaquer les lacets de ce col, même si le vent violent par moments ralentit sensiblement notre progression.
Arrivés au sommet, nous avons une pensée émue pour Luis à qui la Baricaude n'a guère réussi ces deux dernières années et nous poursuivons en luttant contre un vent de plus en plus fort jusqu'au col du Gerbier de Jonc. Dès lors, la route devient de plus en plus encombrée car plusieurs circuits convergent à cet endroit.
Après la longue descente sur Saint Martin de Valamas, c'est la montée jusqu'à Saint-Agrève qui nous attend avec sa traditionnelle récompense : le gargantuesque ravitaillement de Saint-Agrève dont nous avons un peu de mal à nous extraire tant il est riche et varié.
La fin approche : il ne nous reste plus à franchir que les cols de Rochepaule et du Buisson au milieu d'une foule de cyclistes de plus en plus dense au fur et à mesure que nous nous rapprochons de Saint-Félicien. Le col de Rochepaule n'est guère qu'une formalité gravie à bonne allure par tous les membres du groupe. Quant au col du Buisson, il en est presque de même, sauf pour Maurice, poussé involontairement dans le fossé par un autre concurrent  et contraint par conséquent d'effectuer à pied la courte portion à 15 % du bas du col. Plus de peur que de mal heureusement et c'est avec le sentiment du devoir accompli que nous nous regroupons en haut du col avant de redescendre à Saint-Félicien sans relâcher un seul instant notre vigilance (ce serait trop bête de risquer la chute maintenant ).
Nous retrouvons peu après le repas servi à l'arrivée Maguy et Riri, arrivés avant nous car leur dernière étape était relativement courte, et parvenus eux aussi sans anicroches au terme de leur aventure.
La journée se termine une fois encore par la remontée à Lalouvesc pour Michel, Maurice et moi (quand on aime, on ne compte pas ).
Bilan des quatre jours : 450 km et 9180 m de dénivelé positif.

En résumé : une Ardéchoise 2009 en tous points réussie avec un groupe dont l'entente aura été parfaite du début à la fin.
Nous attendons d'ores et déjà avec impatience l'édition 2010 .

Album photos de ces 4 jours

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21 juin 2009 7 21 /06 /juin /2009 20:02
Certaines jambes sont un peu lourdes ce matin... heureusement, les premiers kilomètres sont plutôt descendants et nous laissent le loisir d'admirer quelques paysages caractéristiques de cette partie de l'Ardèche, qui semblent avoir inspiré les paroles de la chanson de Jean Ferrat  "La montagne" :
Avec leurs mains dessus leurs têtes
Ils avaient monté des murettes
Jusqu'au sommet de la colline
Qu'importent les jours les années
Ils avaient tous l'âme bien née
Noueuse comme un pied de vigne...
En effet, de nombreux murs de pierres sèches s'étagent sur un grande partie de la colline, délimitant des terrasses autrefois dédiées à la vigne et aux cultures, et aujourd'hui abandonnées.
Comme la route est pratiquement déserte, nous pouvons nous abandonner quelques minutes à la contemplation de ce spectacle qui évoque aussi malheureusement un monde en voie de disparition...

Une fois le col de la Fayolle franchi, c'est la longue descente sur Privas qui commence avant la non moins longue remontée au col du Bénas.
Au bas du col, une halte en terrasse pour reconstituer des forces un peu entamées s'impose... à l'issue de laquelle  le "gamin" nous propose d'aller prendre le café chez ses beaux-parents dans leur résidence d'été qui domine la rive de l'Ardèche... Un petit coin de paradis qu'il nous faut cependant quitter, accompagnés du beau-père du "gamin" qui va nous tenir compagnie sur le vélo jusqu'au col d'Aizac où se termine cette troisième étape au gîte dénommé "Le Volcan d'Aizac".
Véronique, l'épouse du "gamin" et sa fille nous rejoignent en fin de journée et c'est donc à dix que nous nous rendons à pied à la ferme-auberge où nous est servi un repas du soir à base de produits locaux.
 
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21 juin 2009 7 21 /06 /juin /2009 18:09

Nous étions une petite quinzaine, l’organisation avait modifié au dernier moment le parcours, ça arrangeait tout le monde je crois, plus de passage du côté d’Annecy – Thorens-Glières et cie, montée directe vers St Jean de Sixt et redescente par Petit Bornand pour rattraper Thuet et le circuit normal.

Tout le monde (sauf moi), a joué la prudence, et fait l’impasse sur Romme, j’ai rattrapé le groupe après la Colombière, au ravitaillement de St Jean de Sixt.

On a attaqué la Croix Fry à 8, sans problème.

On est arrivé à Plan Bois toujours à 8 vers 13h30, ravitaillement vraiment le bienvenu.

Jean-Claude

 

Album photos

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21 juin 2009 7 21 /06 /juin /2009 17:50
Nouvelle descente à vélo ce matin de Saint-Félicien à Lalouvesc pour prendre le départ d'une boucle de trois jours : "La Châtaigne Ardéchoise".
L'étape d'aujourd'hui ne comporte pas moins de huit cols, heureusement pas trop difficiles, encore que le col de la Faye, avec ses 19 kilomètres d'ascension, ne soit pas vraiment une partie de plaisir.
Le premier de la journée est le col du Buisson que nous aurons le plaisir d'escalader par son autre versant samedi en revenant sur Saint-Félicien. Nous prenons au sommet le temps d'admirer un remarquable village miniature avant d'entamer la longue et belle descente sur Lamastre où une petite erreur d'itinéraire disloque le groupe pendant quelques minutes... mais tout rentre rapidement dans l'ordre et nous attaquons dans la foulée les cols de St Genest, du Mazel et de Montreynaud après nous être séparés non sans regrets de part et d'autre de Maguy et de Riri qui partent sur un autre parcours.

Encore un col dans la matinée, le col de Chalencon. Au bas de celui-ci, Charly semble impatient de casser une petite croûte. Comme nous ne voulons pas renouveler l'expérience de Born de l'an passé (Charly vous racontera si vous le sollicitez ), et comme par ailleurs, il ne serait guère raisonnable d'attaquer le col de la Faye sans nous être restaurés de façon sérieuse, nous faisons une halte dans une auberge au Pont de Chervil peu après avoir franchi l'Eyrieux.
Une ou deux mousses et une salade mélangée plus tard, nous voilà prêts à nous en prendre à la principale difficulté de la journée : le col de la Faye que nous gravissons sous une petite pluie plutôt bienvenue car le temps est lourd.
La pluie a la délicatesse de cesser avant le sommet et c'est sur une route quasiment sèche que nous redescendons sur Albon et remontons sur le col de la Graveyre.

En arrivant à Saint-Pierreville, une surprise agréable nous attend : les bénévoles du village ont préparé de délicieux amuse-gueules avec des spécialités locales... de surcroît, ils nous régalent généreusement de bières pression à la châtaigne ou à la myrtille, de sorte que nous avons un peu de mal à les quitter pour rejoindre le hameau du Martinas où se trouve notre gîte de ce soir. Nous y sommes accueillis par Michel, un des bénévoles en question, et son épouse, qui habitent une charmante maison sur le flanc de la colline. Le repas du soir que madame nous a préparé restera un des grands moments de cette Ardéchoise 2009 .
 

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21 juin 2009 7 21 /06 /juin /2009 17:06
Mercredi 17 juin 2009 : Après une excellente nuit passée dans notre hébergement habituel à Lalouvesc, c'est le grand départ pour quatre jours de vélo à travers les superbes paysages de l'Ardèche.
Le périple débute par la descente à vélo de Lalouvesc à Saint-Félicien où est donné le départ officiel du parcours du mercredi : l'Ardèche Verte (boucle d'une centaine de kilomètres au nord de Saint-Félicien). Pour cette première journée, Maguy et Riri se joignent à nous.
Premier col de la journée : le col de Juvenet (681 m), simple hors d'oeuvre avec un pourcentage de pente très modéré (2,5 %), ce qui permet à chacun de s'échauffer avant de plonger sur Annonay où l'organisation nous a concocté une traversée du marché qui donne aux producteurs locaux l'occasion de nous faire déguster d'excellentes cerises fraîchement cueillies... Nous aurons d'ailleurs l'occasion d'en savourer bien d'autres au cours de ces quatre jours .
Peu après Annonay, commence la principale difficulté de la journée : le col de la Charousse : 10 km d'ascension à 6 % de moyenne. Au sommet : remarquable ravitaillement (en qualité et quantité) préparé par quelques-uns des nombreux bénévoles qui vont oeuvrer tout au long de cette Ardéchoise.
Le parcours se poursuit avec le col du Sapet et le col du Rouvey qui précède la descente sur Lalouvesc et Saint-Félicien où se termine cette première étape. Il ne nous reste plus qu'à remonter à Lalouvesc (à vélo pour les uns, en voiture pour les autres) et à regagner notre hébergement de la Vie Tara.
Bravo aux bénévoles de cette Ardèche Verte : c'était la première fois que l'Ardéchoise explorait cette partie du département. Pour un coup d'essai, ce fut un coup de maître puisque les ravitaillements nombreux, variés et copieux nous ont évité de faire une halte dans une auberge pour le repas de midi.
 
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15 juin 2009 1 15 /06 /juin /2009 22:23
Cette fois, ça y est, le grand jour approche : départ demain pour l'Ardéchoise .
On vous racontera tout au retour.
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