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5 juillet 2009 7 05 /07 /juillet /2009 20:46
Première journée de notre séjour à Aussois : au programme, col du Mont-Cenis et col de l'Iseran.
Il fait grand beau quand nous quittons le fort Marie-Christine... profitons-en : si on en croit la météo, ça risque de ne pas durer toute la journée.
Sur les conseils d'un tenancier de bar rencontré la veille à Aussois, nous nous engageons sur un chemin de terre afin d'éviter la portion de route fermée entre Aussois et Termignon. Cette petite variante s'avère plus longue et plus désagréable que prévu. Nous ne sommes pas mécontents de retrouver la route... et nous nous apercevons qu'il aurait suffi de mettre pied à terre sur quelques mètres pour franchir cette zone. Les quolibets du genre "C'est bien une variante de vététiste !" ont sans doute fusé mais je ne les ai pas entendus, ayant pris les devants par précaution.
Nous remontons la vallée de l'Arc jusqu'à Lanslebourg où commence véritablement l'ascension du Mont Cenis. La pente est raisonnable et la chaussée excellente, de sorte que c'est à une allure soutenue que nous atteignons le col et que nous nous apercevons que les premiers arrivés ont poursuivi en direction du lac, ce que quelques-uns ne vont pas manquer de regretter tout à l'heure dans l'ascension de l'Iseran !
Plus prudemment, nous choisissons de ne pas poursuivre au-delà du col et nous entamons la descente vers Lanslevillard. Arrivés au bas de celle-ci, le cheminement reprend sur les bords de l'Arc vers Bessans et Bonneval où il faut cette fois se frotter à une ascension autrement plus sévère : celle de l'Iseran.
Je ne me sens pas en très grande forme, mes vertèbres lombaires me taquinent un peu et je fais l'accordéon derrière Michel, Jo et Roger, revenant un peu sur eux quand ils lèvent le pied, décrochant dès qu'ils accélèrent. C'est alors que l'aphorisme de Pierre Dac m'apparaît dans toute sa lumineuse évidence : "Il est idiot de monter une côte à bicyclette quand il suffit de se retourner pour la descendre."
Je poursuis cependant et parviens tant bien que mal au sommet.
La température plutôt fraîche à cette altitude et le vent qui augmente empêchent un regroupement général au sommet et c'est en ordre dispersé que la descente s'effectue vers Bonneval où est prévu le pique-nique.
Le copieux repas froid préparé par le personnel du fort Marie-Christine absorbé, il est temps de repartir d'autant que la pluie menace. En effet, une averse contraint notre petit groupe à s'abriter quelques minutes dans une ruine dont le toit, fort heureusement, ne s'est pas encore effondré. Jeannot, quant à lui, reste au bord de la route, sous un peuplier, à attendre l'arrivée fort hypothétique de Marie-Claude avec la voiture. Attente vaine d'ailleurs, si bien que Jeannot repart avec nous dès que la pluie faiblit quelque peu.
Arrivés à Sollières, notre groupe se scinde en deux parties, la majorité rentrant sur Aussois par la route la plus courte. A trois (Jo, Michel et moi), nous choisissons de poursuivre la descente vers Modane pour remonter par la petite route des forts que nous empruntons au niveau d'Avrieux, route fort sympathique d'ailleurs mais la pluie qui se remet à tomber nous empêche de l'apprécier à sa juste valeur, d'autant que l'averse redouble d'intensité à mesure que nous montons. C'est sous une pluie battante et sous l'orage que nous rallions le fort Marie-Christine où nous parvenons bien dégoulinants.
Bilan chiffré de la journée
- 130 km et 2970 m de dénivelé
- Col du Mont Cenis depuis Lanslebourg : altitude : 2081 m - dénivellation : 682 m - 9,8 km d'ascension - % moyen : 6,9 - % maxi : 10,6
- Col de l'Iseran depuis Bonneval-sur-Arc : altitude : 2764 m - dénivellation : 977 m - 13,4 km d'ascension - % moyen : 7,3 - % maxi : 11

Album photos du week-end
Photos de Jean-Claude
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