J'ai rendez-vous avec Bernard ce lundi matin en gare de Cluses pour rallier Pringy en T.E.R.
Au programme : deux jours de VTT entre Pringy et Marignier, mais évidemment pas par la route la plus directe sinon, ce ne serait pas la peine de partir deux jours .
Aussitôt sortis de la gare de Pringy après un trajet d'une heure, à peine avons-nous parcouru quelques centaines de mètres sur la route que nous voilà déjà en pleine campagne sur des chemins de
terre... la campagne à quelques encablures de l'agglomération annécienne. Toute la première partie de l'itinéraire est ascendante, tant mieux car il fait encore un peu frais en ce début de
matinée.
Courte descente jusqu'à longer sur quelques dizaines
de mètres l'autoroute A41, petite remontée jusqu'à Deyrier avant de redescendre sur Cruseilles puis d'attaquer la montée au Salève, plat de résistance de la journée, par des chemins forestiers en
lacets. L'ascension est longue et rude mais s'effectue cependant en totalité sur le vélo, à l'exception de courts raidillons gravis à pied, davantage d'ailleurs dans le souci d'en garder sous la
pédale pour la suite que par impossibilité de les franchir sur nos destriers. La fin de la montée s'effectue sur la route et précède la longue et fort agréable descente sur le Sappey.
Nous avions fait le pari risqué de partir très peu
chargés et de trouver à casser la croûte en cours de route... espoir cruellement déçu, ce qui nous contraints à un arrêt grignotage à base de croquants au sésame et de pâtes de fruits afin
d'éviter l'hypoglycémie qui nous guette sournoisement.
Le profil redevient globalement descendant sur le plateau des Bornes jusqu'à Daudens où il nous faut maintenant gravir la dernière difficulté de la journée : l'ascension vers Nantizel avant de
nous laisser glisser jusqu'à Thorens où nous attend notre abri pour la nuit : l'hôtel "La Chaumière savoyarde", que nous rallions après un arrêt à la pâtisserie pour reconstituer des forces bien
émoussées par la dernière montée et un autre arrêt au bistrot pour y déguster deux mousses dont la permière est, selon l'expression dorénavant consacrée, "descendue directement dans les godasses"
.
Bilan chiffré de la journée : 63 km et 1952 m de dénivelé.
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Après une excellente nuit passée à Thorens, nous voilà repartis en direction der Marignier, avec tout de même un petit détour par le col du Reyret et un passage à proximité de Saint-Jean de
Tholome.
Arrivés à proximité du col des Fleuries, Bernard propose de passer par la route forestière d'Orange à Saint-Laurent dont il a entendu parler mais qu'il ne connaît pas encore plutôt que par
l'itinéraire initialement prévu. Je n'imagine même pas de lui refuser ce petit plaisir d'autant plus que cela me donne l'occasion d'expérimenter le guidage GPS sur sentier que propose la nouvelle
version de GpsTopo.
Finalement, le revêtement de cette route forestière
est moins dégradé que mes souvenirs me le laissaient croire, au point nous envisageons d'y emmener un jour prochain nos coéquipiers à vélo de route .
Arrivés à Saint-Laurent, nous retrouvons l'itinéraire d'origine et notamment un magnifique et très technique sentier en sous-bois entre Crédo et le passage sous la voie ferrée auquel succède la
descente sur Saint-Pierre.
A proximité de Dessy, la barrière du chemin qui mène
au champ de tir est abaissée et le drapeau rouge est mis, ce qui nous contraints à une légère modification de parcours... rien de bien grave et nous voilà en train d'attaquer la montée vers le
col du Reyret, une ascension longue et encore plus rude que celle du Salève dont nous ne sommes pas mécontents de voir le bout en débouchant au col où nous faisons la connaissance d'un
sympathique couple de randonneurs.
Après une petite pause agrémentée de quelques biscuits, c'est reparti pour une courte descente en direction de Saint-Jean de Tholome avant de remonter par la route jusqu'à Chez Béroud où débute
une des plus belles descentes VTT de la région en direction des Gallinons (environ 500 m de dénivelé négatif) avec quelques portions assez exposées où il vaut mieux ne pas sortir du sentier sous
peine de dévaler sur quelques dizaines de mètres .
Encore une dernière montée en direction de l'Eponnet et il ne nous reste plus qu'à nous laisser dégringoler jusqu'à Marignier.
Bilan de cette deuxième journée : 56 km et 1600 m de dénivelé.
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